Le Cambudja, Siem Reap et Angkor

Salut tout le monde,
Yann au clavier.

Nous sommes en ce moment a Siem Reap, au Cambodge.  Marisol a ete au lit pendant les derniers 3 jours du a une tourista patentee.  (Ou, comme un type l'a appele ici, du au "Cambodia's revenge".)  Quant a moi, il semblerait que mon estomach endurci au whisky asiatique tienne bon !

Jusqu'a present, on s'amuse bien au Cambodge (mis a part la gastro fulgurante de Marisol...).  Les Khmers sont super sympathiques, et on commence a maitriser quelques bases de la langue.  Je me suis meme mis a l'alphabet.

Ajourd'hui, nous avons finalement ete visiter le fameux Angkor Vat.  C'est vrai que les sites sont impressionants.  Mais c'est surtout l'ampleur du complexe et son rafinement qui donnent a rever : on peut facilement imaginer s'y retrouver, au 12e ou 13e siecle, a l'apogee de l'empire khmer  !  Enfin, on le peut si on arrive a faire abstraction des troupeaux de touristes, ce qui n'est pas une mince tache !

Sinon ca, on a bien hate de quitter Siem Reap.  C'est une ville charmante mais dont le charme est malheureusement totalement ruine par le tourisme : aucun moyen de prendre une marche paisible dans la ville sans etre constamment harcele par des khmers qui veulent nous vendre tout, tout, tout : des "fish massages" jusqu'a bien plus encore. Mais le pire, c'est les legions de tuk-tuk qui semblent tous figurer qu'on est vraiment bouches de ne pas avoir vu les 35 autres avant eux en s'en venant sur la rue, et qui croient donc qu'en nous gueulant apres on va finalement decider de les engager.  -"You sir, where you go ? You, Tuk-tuk!? 1 dollar!" sont des phrases qui continueront de resonner dans mes oreilles longtemps apres notre retour au pays...

Maintenant que Marisol va un peu mieux, on a decide de partir demain pour An Long Veng, et d'aller visiter le temple de Preah Vihear, sur le bord de la frontiere thai.  Le coin n'a ete que recemment abandonne par les Khmers Rouges, et on risque de se retrouver en terrain un peu plus sauvage.

Apres ca, on verra...  On n'a toujours aucun plan de route.